BISO
Biennale Internationale de Sculpture de Ouagadougou
Septembre 2023 : Résidences
Octobre 2023 : Exposition
APPEL À CANDIDATURES
Dossiers de candidature complets à envoyer par e-mail à l’adresse : biso.sculpture@gmail.com avant le 30 octobre 2022
Email : biso.sculpture@gmail.com
Facebook : Biennale Internationale de Sculpture de Ouagadougou
Instagram : bisobiennale
Présentation de BISO
Première biennale dédiée à la sculpture contemporaine sur le continent africain, la Biennale
Internationale de Sculpture de Ouagadougou (BISO) est un événement artistique phare de
l’Afrique et de sa diaspora, dédié à la sculpture sous toutes ses formes. Après le succès des deux
premières éditions, en 2019 sous le thème Oser inventer l’avenir, et en 2021 avec L’Aventure
ambiguë, l’objectif de la Biennale BISO 2023 est de renforcer le soutien et la visibilité des artistes
sculpteurs et de consolider leur place sur le marché de l’art contemporain.
Les deux temps forts de la Biennale BISO 2023 seront :
- Les résidences d’artistes / septembre 2023 : d’une durée de 15 jours à 1 mois, accordées sur
décision du Comité de sélection. Ces résidences se tiendront dans les lieux partenaires de BISO à
Ouagadougou. - L’exposition BISO / début octobre 2023 : organisée à l’Institut français de Ouagadougou,
ouverte au public pour une durée d’un mois.
Thématique BISO 2023 : LE FEU DES ORIGINES
“Véritable saga au cœur de la colonisation, Le Feu des origines se propage de la brousse à la ville, sur les traces d’un héros en révolte, Mandala Mankunku. De sa naissance merveilleuse à ses dernières années, la vie de Mandala raconte l’histoire de son pays, le Congo, et de son continent, l’Afrique. La sanglante construction du chemin de fer congolais, la mise en coupe du pays, et jusqu’à l’utilisation massive des hommes lors de la guerre de 1940, où le Tchad, le Cameroun, la Centrafrique et le Congo constitueront les bases de “la France Libre”. Alors, balayé par le pouvoir colonial, usé par les luttes politiques puis la guerre, vieilli aux yeux même de ces enfants partis chercher la modernité en Occident, il restera à Mandala Mankunku à retrouver le feu des origines.” Épopée classique relatant la transmutation d’un territoire et d’un peuple africain par la colonisation européenne, Le Feu des origines est le second roman de l’auteur congolais Emmanuel Dongala. Il a reçu à sa sortie en 1987 le Grand Prix littéraire d’Afrique Noire. Au centre de cette saga, le personnage principal, Mandala Mankunku, “forgeron, fils de forgeron” et “maître sculpteur : en bois, en bronze, en pierre”. Il a étonnamment les yeux verts – des “yeux glauques, vert-de-palme, phosphorescents”, “des yeux verts de fauve nyctalope”, couleur mamba, malachite. Génie créateur, avide de connaissance et d’émancipation, Mandala Mankuku s’adapte et résiste ardemment par son art au pouvoir colonial.
Avec Le Feu des origines, l’auteur se fait le chimiste et l’observateur d’un nouveau paradigme intellectuel et spirituel africain, synthèse d’une sapience holistique propre à l’Afrique, augmentée de la somme des connaissances globalisées. On retrouve cet alliage dans les arts, où les techniques artisanales ancestrales – la sculpture, le perlage, la ferronnerie, le textile, la céramique, la peinture – se trouvent perpétuées avec leurs évolutions techniques par des artistes du Continent, de ses diasporas et d’Ailleurs.
Ce feu matriciel et animiste évoque la relation passionnelle que chacun peut entretenir avec ses géographies intimes – et fait écho au caractère éruptif et dévorant des origines en contexte afro diasporique. On le retrouve ainsi dans l’œuvre du poète et romancier guadeloupéen Daniel Maximin qui y développe un Volcanisme, une ode au magma en fusion des individualités créolisées dans Soufrières (1987), L’isolé soleil (1989), L’invention des désirades (2000) et chez 3 l’Afro-américian James Baldwin, au creuset du brasier identitaire états-unien dans La prochaine fois, le feu (1963). La sculpture est – nous le croyons – un feu originel, unificateur et régénérateur de l’art en Afrique. Le choix de ce thème pour cette édition 2023 de la Biennale Internationale de Sculpture de Ouagadougou (BISO) est aussi un hommage à la tradition métallurgique burkinabè, au feu du four et de la forge.
Constitution du dossier de candidature
Le dossier de candidature devra inclure :
- Le bulletin de candidature complété.
- Un curriculum vitae, comportant les éléments retraçant la formation de l’artiste, son parcours professionnel, ses expériences, l’historique de ses expositions publiques et en galerie (2 pages maximum, format Word ou PDF).
- Un court texte de présentation de la pratique de l’artiste mettant en exergue la cohérence de son propos et de ses œuvres avec le thème de BISO 2023 : LE FEU DES ORIGINES (2 pages maximum, format Word ou PDF).
- Une sélection de visuels des œuvres de l’artiste (5 visuels d’œuvres maximum, format JPEG). Les visuels devront être en couleurs, lisibles, légendés en précisant les matériaux et la technique utilisés ainsi que les dimensions. L’artiste pourra candidater au travers d’œuvres existantes ou de projets d’œuvres qui seront produites spécifiquement pour BISO.
Dossiers de candidature complets à envoyer par e-mail à l’adresse : biso.sculpture@gmail.com avant le 30 octobre 2022
Attentes artistiques du Comité
Bien qu’il soit impossible d’établir une liste exhaustive des critères objectifs qui seraient pris en compte par le Comité pour la sélection des artistes, celui-ci portera une attention particulière à :
- La cohérence de la proposition de l’artiste avec le thème de la Biennale 2023 : LE FEU DES
ORIGINES ainsi qu’à la richesse des interprétations proposées. - L’intérêt esthétique de la pratique de l’artiste.
- L’originalité des œuvres et leur inscription dans la contemporanéité.
- La maîtrise des techniques mises en œuvre et la qualité d’exécution.
Le règlement de la BISO est çà retrouver en cliquant ici.
Annonce des candidats retenus :
Chaque candidat recevra une réponse par e-mail quant à sa participation à la Biennale fin décembre 2022.
Les demandes d’information peuvent être adressées à : biso.sculpture@gmail.com