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CINE DROIT LIBRE

Le Festival « Ciné Droit Libre » revient à l’IF Ouaga pour sa 16ème édition ! Cette année, venez vous évader sur grand écran sous le thème :

« Quel futurs pour nos enfants ? »

Une trentaine de films engagés sont sélectionnés pour le festival dont de nombreuses exclusivités et premières ! Une attention spéciale est donnée à la production documentaire burkinabé.

Créé en 2005 par l’association Semfilms, « Ciné Droit Libre » est le plus grand festival de films sur les Droits Humains et la liberté d’expression en Afrique Francophone. En 17 ans d’existence, le festival Ciné Droit Libre est aujourd’hui une plateforme incontournable en Afrique de l’Ouest francophone. Au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, au Sénégal et au Mali, le festival a su s’imposer et compte parmi les festivals les plus en vue, et surtout les plus utiles. Le Cinéma au service des droits humains, tel est le créneau de ce festival qui, au fil des années, fait figure de modèle dans toute la sous-région.

PROGRAMME A L’INSTITUT FRANCAIS :

Samedi 4 Décembre / Ouverture officielle du festival – Grand Méliès

18h30 / Cérémonie d’Ouverture
Discours d’introduction et présentation de la Sélection

19h30 : Film d’ouverture
MASSOUD ! de Emmanuel Rotoubam Mbaïdé (Burkina Faso, 2021).

« Massoud », est un jeune étudiant, fils de Barkaye, un imam tolérant et respecté d’une petite communauté villageoise. Massoud va basculer dans l’extrémisme lorsque son ami Noufou, un sourd muet, est tué par des forces de sécurité. Pour sa consécration, son gourou lui demande d’abattre son propre père. Un exercice difficile pour Massoud, malgré sa radicalisation. Le temps passe, il n’accomplit pas sa mission. Une autre personne est envoyée pour l’exécution. Massoud, par instinct familial, finira par tuer son frère d’arme pour sauver son géniteur. Par sa collaboration, le réseau terroriste est démantelé.

22h00 : Café Concert avec SYDYR

Dimanche 5 Décembre – Soirée spéciale Engagement

18h30 : Film / Petit Méliès

LINGUI de Mahamat Haroun Salet (Tchad , 2021, 107mn).

Dans les faubourgs de N’djaména au Tchad, Amina vit seule avec Maria, sa fille unique de quinze ans. Son monde déjà fragile s’écroule le jour où elle découvre que sa fille est enceinte. Cette grossesse, l’adolescente n’en veut pas. Dans un pays où l’avortement est non seulement condamné par la religion, mais aussi par la loi, Amina se retrouve face à un combat qui semble perdu d’avance…

20h00 : Théâtre / Grand Méliès
Le syndrome de la Pintade

Prix d’entrée : 1000 & 2000 F

Mise en scène : Serge aimé Coulibaly & Sada Dao
Théâtre & Conte : Smockey, Abass Tabsoba, Philomaine Nanema & KPG.
Musique : le Band Agama; Elisé Soudré (guitare, basse), Kiswendsida Ousmane Ouédraogo (batterie) & Latiegri Amidou Bantagnon (clavier)
Costumes : Martine Somé

Plus de détails ici > https://ouagadougou.institutfrancais-burkinafaso.com/evenement/le-syndrome-de-la-pintade/

Lundi 6 décembre

18h30 : Film / Petit Méliès

MAKONGO, DES CHENILLES POUR UNE ECOLE, de Elvis Nagibino (RCA, documentaire, 2020, 71m)

Au cœur de la forêt tropicale humide du bassin du Congo, la vie des peuples de chasseurs cueilleurs, qualifiés avec mépris de Pygmées par les populations voisines, suit tranquillement son cours. Une fois par an seulement, leur quotidien est troublé par ce qu’ils appellent le M’vinsu, la saison de la récolte des chenilles. Les œufs de papillons de nuit éclosent pour faire naître des millions de chenilles de la taille de la paume d’une main et qui représentent une source nutritive importante pour les habitants de la forêt. Mais la population urbaine considère également les chenilles comme un mets délicat ; leur vente rapporte aux populations sylvestres de gros revenus. Avec l’argent récolté, André et Albert, qui sont les deux seules personnes scolarisées de leur village, souhaitent permettre à d’autres enfants de pouvoir aller à l’école.

20h00 : Film / Grand Méliès

L’AFFAIRE SAM MORY, de Boubacar Diallo (Burkina Faso, fiction, 2021). Projection suivie d’échanges avec le réalisateur.

Grand lancement du dernier film de Boubacar Diallo, le réalisateur prodige Burkinabè, à ne pas manquer !

 

Mardi 7 décembre
13h – 17h / Petit Méliès
Masterclass avec Thierry Michel

18h30 / Petit Méliès
MARCHER SUR L’EAU de Aïssa Maiga (Doc, Sénégal / Niger, 2021)
Marcher sur l’eau a été tourné dans le nord du Niger entre 2018 et 2020 et raconte l’histoire du village de Tatiste, victime du réchauffement climatique, qui se bat pour avoir accès à l’eau par la construction d’un forage. Chaque jour, Houlaye quatorze ans, comme d’autres jeunes filles, marche des kilomètres pour aller puiser l’eau, essentielle à la vie du village. Cette tâche quotidienne les empêche, entre autres, d’être assidues à l’école. L’absence d’eau pousse également les adultes à quitter leur famille chaque année pour aller chercher au-delà des frontières les ressources nécessaires à leur survie. Pourtant, cette région recouvre dans son sous-sol un lac aquifère de plusieurs milliers de kilomètres carrés. Sous l’impulsion des habitants et par l’action de l’ONG Amman Imman un forage apporterait l’eau tant convoitée au centre du village et offrirait à tous une vie meilleure.

20h00 : L’EMPIRE DU SILENCE de Thierry Michel (Doc, LM, Belgique, RDC, 2021) Suivi d’un débat en présence de Thierry Michel et Dr Ra-Sablaga sur la souveraineté en l’Afrique.

Depuis vingt-cinq ans, la République Démocratique du Congo est déchirée par une guerre largement ignorée des médias et de la communauté internationale. Les victimes se comptent par centaines de milliers, voire par millions. Les auteurs de ces crimes sont innombrables : des mouvements rebelles, mais aussi des armées, celles du Congo et des pays voisins… Tous semblent pris dans un vertige de tueries, pour le pouvoir, pour l’argent, pour s’accaparer les richesses du Congo en toute impunité, dans l’indifférence générale. Parcourant le Congo caméra au poing depuis trente ans, Thierry Michel a été témoin des combats, des souffrances mais aussi des espoirs du peuple congolais. Relayant le plaidoyer du Docteur Mukwege, Prix Nobel de la paix, il retrace les enchaînements de cette impitoyable violence qui ravage et ruine le Congo depuis un quart de siècle. Documentaire sans concessions, “L’Empire du Silence” n’épargne aucun des acteurs du drame, ni les dirigeants congolais, ni les pays voisins, ni les institutions internationales. Il s’appuie sur un document de l’ONU, le rapport Mapping qui répertorie les violences commises au Congo entre 1993 et 2003, un document dérangeant qui fut enterré. “L’Empire du Silence”, ce récit épique, traverse l’immense Congo, depuis les montagnes et les forêts du Kivu jusqu’aux rives du fleuve dans la province de l’Équateur. Un document implacable, inspiré par la révolte et la solidarité. Un film pour l’histoire et contre l’oubli, pour briser la loi du silence et pour que cesse le règne de l’impunité.

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